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Le Bénévole (Activus Benevolus) est un mammifère bipède que l'on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères. Les Bénévoles se rassemblent à un mystérieux signal appelé "convocation". On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l'oeil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon d'animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler son budget.
Le téléphone est un appareil très utilisé par le Bénévole et qui lui prend beaucoup de temps mais cet instrument lui permet de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour. Aujourd'hui, le Bénévole utilise également Internet en complément de son téléphone...
L'ennemi héréditaire du Bénévole est le "Yaqua" (nom populaire) dont les origines n'ont pu à ce jour être déterminées ; le Yaqua est aussi un mammifère bipède, mais il se caractérise surtout par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que deux mots : "Ya qu'à", ce qui explique son nom.
Le Yaqua bien abrité dans la cité anonyme attend. Il attend le moment où le Bénévole fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez celui-ci une maladie très grave : le "découragement". Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement : absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche et attrait de plus en plus vif qu'exercent un bon fauteuil et la télévision sur le sujet atteint.
Les Bénévoles, décimés par le découragement, risquent de disparaître, et il n'est pas impossible que dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos où, comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n'arriveront plus à se reproduire.
Les Yaquas avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues viendront lancer des cacahuètes pour tromper leur ennui ; ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain où le Bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte.
Source:LeCompagnonJuillet/Août1990
Modifications
: Guillaume Roussel, décembre 2002
ATTENTION DANGER !
Le "BÉNÉVOLE" (du latin activus
benevolus) est un mammifère bipède appartenant à une espèce menacée en voie
de disparition.
Les Bénévoles vivent en meute dirigée par un chef de bande qu'ils nomment entre eux "Président". Pour rassembler la meute, le Président lance fréquemment un signal mystérieux appelé "réunion". Ces rassemblements durent souvent jusque très tard dans la nuit et généralement il ne s'y décide pas grand-chose. Les Bénévoles peuvent aussi se rencontrer en petits groupes tard le soir au bas d'un immeuble, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant de la meilleure façon de faire des recettes pour boucler un budget ou en essayant pour la Nième fois de régler des conflits entre les autres Bénévoles de la meute. Il ne peut se passer du téléphone (fixe ou portable) ou de son ordinateur relié à l'internet, qui lui permettent de régler quantité de problèmes apparaissant au jour le jour.
Le Bénévole pourrait couler paisiblement des jours heureux s'il n'avait pas des ennemis héréditaires et d'une grande cruauté, de véritables prédateurs appelés "YAKA" et "FOKON" (noms populaires d'origine indéterminée), bipèdes de la même race que lui, mais pas de la même espèce et qui se distinguent par l'utilisation permanente de leurs cris "Y'a qu'à ! Y'a qu'à !", "Faut qu'on ! Faut qu'on !". C'est à notre connaissance tout ce qu'ils savent faire.
Les Yakas et les Fokons ne se montrent jamais lorsque les Bénévoles se rassemblent entre eux pour travailler ou pour les réunions constructives. En général, ces deux espèces malfaisantes ne sortent que lorsque les Bénévoles ont bien mis sur pied une manifestation, un match, une exposition. On les retrouve alors regroupés entre eux devant les vestiaires, dans les tribunes, à arpenter les allées d'une exposition en clamant bien fort qu'ils font partie de l'organisation ou accoudés au comptoir de la buvette.
Il est toutefois fréquent de les voir, avec toute leur suffisance et leur sans-gêne, participer spontanément à des apéritifs, des repas, des remises de trophées, tout en critiquant le travail réalisé par les Bénévoles. Là, vous constaterez que les Yakas et Fokons sont en surnombre.
Pour saisir leur proie, les Yakas et les Fokons sont très patients. Ils guettent le moment où le Bénévole commet une erreur, un oubli, ou ce qu'ils considèrent comme une injustice, pour lancer leurs cris maléfiques : "Y'a qu'à ! Y'a qu'à !", "Faut qu'on ! Faut qu'on !". Ces cris redoutables et redoutés atteignent toujours l'amour propre du Bénévole, même si ce dernier s'en défend. Blessé par la répétition des attaques, le Bénévole présente très rapidement les premiers symptômes d'une maladie implacable, très souvent incurable. Ces symptômes sont facilement visibles et se traduisent par : une baisse de l'investissement personnel ; des absences de plus en plus fréquentes aux réunions de la meute ; un sourire attendri devant une canne à pêche, des boules de pétanques, voire une télévision. Les cris maléfiques des Yakas et des Fokons provoquent aussi des perturbations psychologiques chez le Bénévole, qui répète alors, à qui veut bien l'entendre : "L'année prochaine, j'arrête, c'est sûr. L'année prochaine, j'arrête !"
Pour l'avenir, la situation peut s'avérer dramatique, car si certains des Bénévoles atteints par cette maladie s'en remettent après une longue convalescence, soutenus et aidés par leurs congénères, nombreux sont ceux qui mettent leur néfaste décision à exécution et quittent la meute.
Les Bénévoles sont de plus en plus décimés par le découragement, alors que les Yakas et les Fokons se multiplient et se reproduisent entre eux. La race des bénévoles risque de s'éteindre dans quelques années, et on ne rencontrera alors cette espèce que dans des sortes de zoos, où, comme tous les animaux en captivité, ils auront beaucoup de mal à se reproduire et à maintenir une population suffisante pour perpétuer leurs activités. Alors il ne restera plus aux Yakas et aux Fokons qu'à leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennui, car comme tous les prédateurs, ils ne peuvent survivre à la disparition de leurs proies.
On pourra alors se souvenir d'un passé pas si lointain où, dans tous les endroits fréquentés par les Bénévoles, les Yakas et les Fokons proliféraient.
Avec les Bénévoles, il convient de faire preuve d'indulgence, de compréhension, de complicité. Mais face aux Yakas et aux Fokons, ne pas hésiter à prononcer les quatre mots, découverts par des chercheurs sérieux, qui les terrorisent et les font fuir à jamais : "et toi ta ka".
Tout espoir n'est donc pas perdu de provoquer de sérieux dégâts dans les rangs des Yakas et des Fokons.
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