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Marie-Pierre Duros-Toudret.
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18 Août 2018 - WINCKEL Denis (Informations générales)
Marie-Pierre Duros-Toudret.

Tout le monde l’a déjà croisé sur une compétition mais qui connait vraiment Marie-Pierre, ancienne athlète de haut niveau et Présidente discrète de la CSO (Commission Sportive d’Organisation).

Petite, blonde aux cheveux courts et lunettes vissées sur le nez, Marie-Pierre, 50 ans, est de nature humble et discrète. Rien ne laisse penser qu’elle détient un titre de championne du monde. Au Conseil Départemental, l’ancienne athlète de haut niveau connaît chaque personne, chaque recoin. « Je fais partie des fondations », plaisante-t-elle, elle travaille au niveau de la direction des ressources humaines qu’elle partage avec Stéphanie, de vingt ans sa cadette.

Au Conseil Départemental, Marie-Pierre gère principalement la gestion des carrières : « Le bilan social, la gestion des effectifs, les créations et suppressions de postes, les grades, les statuts… », énumère la Costarmoricaine originaire d’Hénon. Ce métier la captive, cela ne fait aucun doute. « J’ai la chance de faire quelque chose qui me plaît, estime-t-elle. 

Vingt-neuf ans plus tôt, alors toujours athlète, Marie-Pierre Duros, armée de son baccalauréat G2 comptabilité, atterrissait dans les rangs du service public. Elle se souvient : « Mon entraîneur avait frappé à la porte du conseil départemental en expliquant ma situation. Résultat : j’y suis rentrée en mi-temps aménagé grâce à mon statut d’athlète de haut niveau. C’était une chance. »

L’athlé, une histoire de famille

Sa reconversion en a été facilitée, sans cassure ni changement de vie brusque, après avoir mené de front ces deux métiers quelques années durant. « J’allais m’entraîner le matin, puis je travaillais, et je retournais à l’entraînement le soir, se remémore-t-elle, les souvenirs intacts. Je doublais le lundi, mercredi et jeudi. Le vendredi, c’était repos. » Repos sportif, du moins. Car avec neuf entraînements par semaine et un poste charnière à occuper, le quotidien de la championne était sacrément copieux.

Il l’est toujours aujourd’hui. Quand Marie-Pierre Duros-Toudret ne bûche pas à son bureau, c’est qu’elle se trouve sur le stade de Trégueux. « Je pars du travail, je récupère souvent un athlète au passage, et je file à la piste ! », s’exclame la femme dont le naturel frappe instantanément. C’est un fait indéniable : elle n’a décidément pas coupé le cordon avec l’athlétisme, bien au contraire.

Chez les Toudret, l’athlétisme est devenu une histoire de famille. « Mon mari, Pierre, coache l’école d’athlé de l’UA Langueux », informe Marie-Pierre. Tout le cocon y est licencié. Sa fille, Laure, 24 ans, a pris la relève. Elle s’était même offert le titre départemental en 2017, comme Marie-Pierre l’avait fait sur le même circuit en 1995, pour l’anecdote. Et puis il y a aussi Hugo, son fils, qui fait partie de l’équipe espoirs du club.

L’ex-internationale endosse quant à elle le rôle de coprésidente de l’UA Langueux, son « club de cœur », celui où elle a passé une bonne partie de sa carrière, après des débuts à Quessoy et au Penthièvre Athlétisme. Marie-Pierre a aussi et surtout troqué sa tenue d’athlète pour celle d’entraîneur. Elle coache le groupe de demi-fond de l’UA Langueux « le lundi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche ». Rien que ça.

Du statut d’athlète à celui d’entraîneur

Ce jour-là, les jeunes viennent d’achever leur séance, côtes et foulées bondissantes, sous le regard méticuleux de Daniel Carfantan, l’ancien entraîneur de Marie-Pierre.

Tous deux forment aujourd’hui un duo unique, comme jamais on n’en voit. Leur complicité crève les yeux. « Daniel gère la partie technique et moi le côté dynamique, l’approche de la compétition. Eh oui, on ne décide pas huit jours avant un championnat que l’on va viser un podium », médite-t-elle.

Les étoiles plein les yeux, Marie-Pierre poursuit : « Entraîner, c’est hyper prenant car mon cœur bat pour tout le monde. Mais c’est ça que j’aime, le côté relationnel. C’est comme si c’était mes autres enfants ! »

Marie-Pierre Duros, c’est huit titres de championne de France de cross, dont un en seniors en 1991. « J’avais un point de côté tout du long donc je courais sur la réserve, se souvient-elle. Et malgré tout, ça l’a fait ! C’était l’un des cross où j’étais la meilleure. »

Un palmarès qui s’étoffe d’une médaille d’argent par équipes au Mondial deux ans plus tôt. Et du bronze l’année précédente. « Les championnats du monde de cross avec Annette (Sergent) resteront parmi mes souvenirs préférés », livre-t-elle.

« Après, si je dois retenir un événement dans ma carrière, ce serait mon record de France sur 3 000 m à Nice en 1991. Ce jour-là, j’étais dans un état de plénitude, de pleine possession de mes moyens. C’est une sensation rare. » Résultat : Marie-Pierre coupe la ligne d’arrivée en 8'38''. « D’ailleurs, si j’ai bien un regret, c’est de ne jamais avoir fait 8'30'', révèle-t-elle avec une petite pointe d’amertume. Car je les avais dans les jambes, peu après. »

Inéluctablement, la pistarde se souviendra aussi de son titre suprême de championne du monde du 3 000 m en salle, décroché à Séville, après un finish époustouflant. Le Graal, la consécration. « Les jeunes me la montrent parfois sur Youtube, mais je ne la regarde pas de moi-même. Je ne suis pas nostalgique », déclare modestement celle qui détient toujours à son actif les records nationaux sur 3 000 m juniors et espoirs. « Surtout, tient-elle à souligner, ça a été fait avec une sincérité et une honnêteté pure, sans triche. Je suis heureuse de pouvoir me regarder dans un miroir. »

Si la femme a décroché du haut niveau en 1992, elle continue à courir, pour la forme.

Marie-Pierre Duros-Toudret en bref.

Championne du monde en salle du 3 000 m en 1991 (8'38''97) ; détentrice du record de France du 3 000 m juniors et espoirs en 1985 et 1986 (9'13''15) ; vice-championne d’Europe juniors du 1 500 m en 1985 (4'18''34) ; championne de France du 3 000 m en 1987, 1988, 1991 et 1992 ; championne de France du 1 500 m en 1989 ; vice-championne du monde de cross par équipes en 1989 ; médaille de bronze par équipe aux championnats du monde de cross en 1988 ; championne de France de cross en 1991 ; Cross des As du Figaro en 1986, 1987, 1990 et 1991.

 

A l’aube de cette nouvelle saison, nul doute que Marie-Pierre mettra son ultra-dynamisme et son savoir-faire dans une nouvelle aventure avec la création d’un nouveau club suite à la fusion de Langueux et Trégueux .

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